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Définition du verre.
 

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Savoir

 

     
    Maurice LACHATREDéfinition extraite du Dictionnaire universel de 1861,
par M. Maurice LACHATRE.
   
   
   
    Information importante. Le texte qui suit est retranscrit tel qu'il est paru à l'époque.
Résumé de la fiche. Les points importants du texte.
   
   

En général, tout corps transparent ou translucide qui est aigre, cassant, sonore à la température ordinaire, et qui se ramollit et fond à une forte chaleur.

Particulièrement, composés de silice, de potasse ou de soude, et de chaux ou d’oxyde de plomb, donnant par la fusion une masse amorphe et transparente et qui ne se dissout ni dans l’eau ni dans les acides.

  • Verre d’antimoine : Oxyde d’antimoine vitrifié et mêlé de soufre : on s’en sert dans la pharmacie pour la préparation de l’émétique et dans la composition des pierres de couleur.
  • Verre de Fougère : Verre dans lequel il entre des cendres de fougère.
  • Verres coloriés ou verres de couleur : Verres teints par de très petites quantités d’oxydes métalliques qui sont fondus dans la pâte.
  • Verres de lunettes : Verres taillés dont on se sert pour les lunettes, pour les télescopes, etc. Suivant leur forme ou leur destination, ils sont convexes, lenticulaires, etc., et ont des degrés de force très différents.
  • Verres périscopiques : Verres qui sont taillés de manière à voir autour de soi.
  • Verres à facettes : Verres qui sont plans d’un coté et qui, de l’autre, sont composés de plusieurs surfaces planes, inclinées les unes aux autres. Ces verres font voir l’image des objets qu’on regarde au travers, autant de fois qu’il y a de facettes.
  • Verre signifie aussi un carreau de verre. Grand cylindre de verre sous lequel on met une pendule, des vases de fleurs artificielles, etc.

La découverte du verre est très ancienne, car il est fait mention de ce produit en différents endroits de la Bible.
D’après Pline, elle serait due à des voyageurs phéniciens, qui, s’étant servis de natron pour construire un foyer sur le sable, produisirent par hasard du verre par la fusion du sable mêlé au natron. Il est certain, du reste, que les Egyptiens et les Phéniciens pratiquèrent l’art de la verrerie avant tous les autres peuples : les verreries de Sidon et d’Alexandrie furent célèbres dans l’antiquité.
Les Grecs connurent aussi très anciennement la fabrication du verre. Du temps de Pline, on commençait à établir des verreries dans les Gaules et en Espagne ; cependant l’emploi du verre à vitres à Rome ne date que du III° siècle.
C’est aux Français que les Anglais empruntèrent l’art de la verrerie, vers le VII° siècle.
Au moyen âge, Venise se distingua par ses verreries qui furent reléguées, en 1291, dans la presqu’île de Murano. C’est, dit-on, dans cet endroit qu’on fabriqua les premières glaces soufflées.
C’est aussi dans le moyen age que la fabrication du verre s’introduisit en Bohême, et y acquit, grâce à l’extrême pureté des matières premières qu’on rencontre en abondance dans ce pays, une supériorité et une réputation qui se sont maintenues jusqu’à nos jours.
Sous Louis XIV, de grandes verreries s’établirent en France, par les soins de Colbert. En 1688, Abraham Thévard inventa à Paris l’art de couler les glaces.

Dans l’industrie, on distingue :

  • Le verre commun, dont on fait surtout les bouteilles, et qu’on fabrique avec du sable ferrugineux, des cendres ou des soudes brutes, de l’argile jaune et des tessons de bouteilles;
  • Le verre à vitres et à glaces, qui se fait avec du sable blanc, du sel de soude ou du sulfate de soude, des rognures de verre blanc, un peu de craie ou de chaux et d’oxyde de manganèse;
  • Le cristal ordinaire et le verre à gobeleterie de Bohême, dit aussi cristal de Bohême, destinés aux vases à boire, flacons, vases d’ornement, qu’on fait avec les mêmes matières, mais en employant du carbonate de potasse au lieu de carbonate de soude;
  • Le crown-glass, avec lequel on fait les lunettes de spectacle, les lentilles grossissantes et les instruments d’optique, et qui s’obtient avec un mélange semblable;
  • Le flint-glass, pour les lunettes achromatiques, qu’on obtient en mêlant du sable blanc, du carbonate de potasse purifié, du minium, un peu de nitre et de borax;
  • Le strass, avec lequel on imite les pierres précieuses, et qui se fait avec du cristal de roche et du sable blanc, du carbonate de potasse pur, du minium, un peu de borax et d’acide arsénieux.


La transparence et la blancheur sont les premières qualités du verre et dépendent du choix des matières premières.

 


   
     
   
     
Approfondir le sujet.Pour en savoir plus :

Définition du verre par MM. LARIVE et FLEURY (1911).
Composition du verre par M. Cochin (1866).
Le vocabulaire de la verrerie par M. A. Sauzay (1868).
Le verre de Bohême par M. Godard (1861).
   
           
           
           
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